ANTIQUITÉ
Les articles sont présentés en ordre chronologique de leur publication. Les titres des articles ajoutés lors de la dernière mise à jour sont mis en bleu.
De Chimère à saint Georges ?
Chimère, un animal mythique tué par Bellérophon chevauchant Pégase. Ecrit en octobre 2017, cet article résume l’occurrence numismatique de cette légende, sa survivance jusque dans le
monnayage moderne et établi un lien tout aussi numismatique avec le Saint Georges terrassant le dragon.
De la frappe des nomisma histamena scyphates
Les monnaies scyphates byzantines sont prisées par les numismates et collectionneurs. L’origine de leur aspect cupuliforme, non documentée, est source de rares théories parfois simplistes.
En se basant notamment sur des principes physiques et mécaniques universellement reconnus l’auteur conçoit en termes simples un tel dispositif.
Des monnaies pour Actium
Le 2 septembre 31 av. J.-C., les flottes d’Octave et de Marc Antoine s’affrontèrent à la sortie du détroit d’Actium au sud-est de Corfou. Que cette bataille fût immortalisée dans le métal
monétaire n’a en soi rien de particulier et correspond aux canons de la numismatique romaine. Par contre, que cet événement ait fait l’objet de frappes par les deux parties et même bien plus
tard, mérite un peu d’attention.
La face « cachée » d’une pièce
Le collectionneur devient numismate lorsqu’en examinant une monnaie il cherche réponse aux questions suivantes : qui, quoi, où, quand, comment, chacune accompagnée de l’indispensable pourquoi.
L’étude, en mars 2009, d’un bronze de Philippe l’Arabe, frappé à Viminacium, illustre cette transition. Toutes les monnaies racontent l’Histoire.
L’apothéose des empereurs, quelques précisions sur un denier de Vespasien
Cet article de mai 2014, apporte quelques précisions et explications concernant une étude de M. M. Moreaux, à savoir sur la présence de deux capricornes sur un denier dédié à Vespasien.
L’apport des légendes sur les monnaies impériales grecques à l'interprétation des légendes latines sur les monnaies contemporaines issues de coins romains
Cet article, publié en 2013, vise à jeter regard un tant soit peu critique sur des particularités linguistiques d’ordre interprétatif en comparant quelques mots repris sur les légendes
latines avec leur traduction rapportée sur les monnaies impériales grecques contemporaines.
Un Capricorne sur les monnaies de l’Empire romain, origine, interprétation, occurrence
Le Capricorne est présent sur des monnaies romaines de pas moins de 26 empereurs et 7 impératrices et ce sur pas moins de trois siècles. Quelle en est son origine, que signifie-t-il ?
L’article publié dans le bulletin est un condensé. Le texte intégral peut être obtenu sur simple demande au Président qui vous mettra en contact avec l’auteur.
Le “globe nicéphore” ou la numismatique au service de l'Histoire
Le globe, nu ou surmonté d’une croix, tenu par les monarques est présent sur moulte monnaies de toutes époques et contrées. Ecrit en octobre 2014, cet article montre comment l’Histoire vient
au secours de la numismatique pour découvrir origines et explications de ce globe dit nicéphore ainsi que sa transition vers le globe crucigère.
Le Ketos sur les monnaies
Ecrit en juillet 2017, cet article vise à mieux faire connaitre les monnaies au Ketos, animal mythologique souvent confondu avec le cheval marin (hippocampe).
Les bronzes de Zeugma sous Philippe l’Arabe
Le même revers est utilisé pour des frappes à l’effigie de Philippe I, Philippe II et Otacilia. Une exploitation statistique portant sur ce revers commun met en avant certains éléments non
documentés jusqu’à présent (2013), voire d’apporter un autre éclairage sur certaines assertions. Un exemple des apports d’Internet.
Les contremarques au Capricorne sur les monnaies romaines
Cet article complète l’étude sur l’occurrence du capricorne sur les monnaies romaines en ne s’intéressant qu’aux contremarques représentant cet être mythologique.
Les monnaies et médailles au cheval marin
Produit de la mythologie hellénistique, l’hippocampe, ou cheval marin, est un monstre, destiné à tirer le char de Poséidon (Neptune) ou à transporter les Néréides voire Téthys.
Rédigée en juillet 2017 cette étude révèle l’empreinte numismatique de cet être, sur quelques vingt-cinq siècles avec cependant une interruption de quatorze siècles.
Philippe l’Arabe : les controverses de la quatrième libéralité
Antoninien de la quatrième libéralité sous Philippe l’Arabe,
à l’effigie de son fils Marcus Julius Severus Philippus.
Un antoninien de Philippe l'Arabe portant en légende LIBERALITAS AVGG IIII (chiffre romain 4) est attribué à Antioche et qualifié par le RIC d'erreur de frappe. L'auteur notamment sur base de
recherches récentes développe une nouvelle approche de cette quatrième libéralité et une nouvelle chronologie des libéralités antérieures sous cet empereur.
L’impératrice de Rome ou essai sur une approche du monnayage souverain d’Ulpia Severina
Qui était Ulpia Severina et quel fut son rôle sous l’Empire romain. L’Histoire est fort discrète sur ce personnage qui nous est connu essentiellement par les monnaies à son effigie.
Étude d’une monnaie de Philippe II de Zeugma en Commagène
Le même revers est utilisé pour des frappes à l’effigie de Philippe I, Philippe II et Otacilia. Une exploitation statistique portant sur ce revers commun met en avant certains éléments non
documentés jusqu’à présent (2013), voire d’apporter un autre éclairage sur certaines assertions. Nous nous attarderons sur un bronze de Philippe II.
Tranquillitas avant Philippe l’Arabe
Abstraction allégorique de la tranquillité et plus ou moins divinisée au panthéon numismatique de l’Empire Romain, Tranquillitas transmet dans le métal monétaire plusieurs messages, selon
les attributs qui l’accompagnent.
Anneaux coulés en bronze et en potin - un usage votif
Un constat bien étonnant : la mise au jour, dans un territoire de superficie limitée, de plus d’un millier d’anneaux coulés en bronze ou en potin. Leur découverte à proximité de lieux jadis « humides »
comme les sources ou les ruisseaux permet d’envisager un usage votif datable de la période protohistorique.).
Coiffeur, professeur ou avocat en 301 après J.-C.
Une étude du coût de la vie courante et des denrées au IVe siècle de notre ère basée sur l’Edit du Maximum de Dioclétien. L’auteur y décrit également l’exercice de quelques professions.
Vie courante et monnaies en Grèce, la vie d’un grec au Ve siècle avant notre ère
A travers l’exemple de l’érection d’un temple au Ve siècle ACN en Grèce classique, l’auteur tente d’évoquer le coût de la vie des contemporains et le budget consacré par une ville à ces travaux.
Histoire et monnaies du royaume wisigoth
Venant de Scandinavie, vers 150, les Goths pénètrent en Europe continentale ; leur migration pousse devant eux les autres peuples. En 250, ils franchissent le Danube et se heurtent aux légions romaines. En 410, ils prennent Rome qui leur offre l’Aquitaine. Ils étendront leurs conquêtes vers l’Espagne en
repoussant les Vandales. Ils acquièrent le statut de peuple fédéré et combattent aux côtés des Romains. A la fin du Ve siècle, les Wisigoths sont fermement installés en
Hispanie. Leurs premières monnaies seront des imitations des solidi et trientes byzantins. Au VIe siècle, leur monnayage s’affranchit des modèles byzantins et acquiert un
style typique où désormais figure le nom des rois wisigoths.
« ΠAPAΠOΊHΣH TOY NOMΊΣMATOΣ» ou « Il faut falsifier la monnaie ». Ce qu’aurait dit l’oracle à Diogène
Diogène le cynique fut-il un faux monnayeur ? Mythe ou réalité : confrontations des sources francophones et anglo-saxonnes.
La mine pour peser la laine en Mésopotamie (Article présenté lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Au premier quart du IIIe millénaire avant notre ère,
le pays de Sumer utilise une unité pondérale appelé « ma-na », mine. Elle compte 60 « sheqels » et ce « sheqel » sert surtout à peser les matières précieuses et les métaux. Vers
2500-2450, une autre mine apparaît pour peser la laine. Cet article décrit l’apparition de cette mine particulière et sa coexistence avec la mine normale. Il détermine sa masse théorique
et démontre le rapport simple entre ces deux mines.
Proposition d’identification d’une divinité féminine sur une série de jetons en plomb de Gaule romaine (Article primé, premier prix du Prix quinquennal du Bulletin du Cercle
numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Depuis plusieurs décennies un personnage
présent sur une série de tessères issus des fouilles de la forêt de Compiègne (Oise, France) au XIXe siècle résiste à l’identification argumentée nonobstant diverses suggestions. Sur
base d’une analyse comparative et sémantique, l’auteur parvient à délivrer une proposition raisonnée d’attribution et à replacer les tessères jetons dans un contexte temporel et
religieux beaucoup plus large que ne le laissait supposer le simple support de plomb.
Le proto-monnayage en Belgique
De l’Âge du Bronze à la conquête romaine, notre pays a connu la circulation de proto-monnaies. Nos contrées ne vivaient pas dans une autarcie fermée ; des courants
commerciaux et des échanges existaient à travers « l’Europe » et bien au-delà. Cet article illustre et dresse l’inventaires de ce pré-monnayage dans nos régions.
À propos des monnaies gauloises mises au jour en Belgique
Bien avant la conquête romaine, les populations de la Gaule Belgique pratiquaient le commerce non seulement entre elles mais aussi avec Rome, l’île de Bretagne et
l’ensemble du bassin méditerranéen. Cet article dresse une liste des monnaies mises au jour sur le territoire de l’actuelle Belgique. Les aires géographiques occupées par les différents
peuples sont précisées de même que les principaux oppida. Les axes et courants commerciaux y sont définis.
Sur les traces de la louve capitoline
Dissertation sur les origines de la Louve capitoline exposée au Musée du Capitole à Rome et les citations dans les auteurs antiques. Comparaisons des sources antiques et analyses contemporaines.
Un empire trop vaste pour un seul homme, témoins numismatiques d'un pouvoir partagé
Dissertation sur l’évolution de la gouvernance de l’Empire romain et de son partage, de l’origine à la chute.
Les suffixes OB et PS à l’exergue de monnaies romaines indicateurs de finesse de l’or et l’argent - commentaires
L’opportunité d’un rappel quant à la signification des suffixes OB et PS gravés à l’exergue des monnaies de la tétrarchie (Bas-Empire romain) est saisie pour présenter des artéfacts d’époque
à vocation monétaire et de commenter la notion de finesse de l’or monétaire de la même période.
Mais où est donc passé l’empereur ?
D/ IOVI CONSERVATORI ; Jupiter assis à gauche tenant un globe et un sceptre
R/ VICTORIA AVGG / |H / ANT ; une Victoire marchant à gauche
Antioche 8e officine [312] - Bronze - 15 mm - 1,56 g
Petit jeu de piste à travers quelques monnaies singulières de l’Empire romain. Commentaires, identification et attribution d’un petit bronze ne portant ni le nom de l’empereur, ni sa titulature.
Examen d’un rare sesterce de consécration à l’effigie de Mariniane
L’examen, notamment dans un cadre élargi, d’un rare sesterce de consécration de Mariniane permet de dégager quelques indices qui laissent entrevoir une remise en question de certains a priori dogmatiques.
Annona ou Abundantia
Deux allégories du monnayage impérial romain parfois confondues ou mal identifiées. À défaut d’une mention nominative sur la pièce examinée et sur base d’un examen comparatif, il est possible de déduire un moyen simple
de faire la différence.
A propos des lingots romains en métal monétaire
D’où proviennent les métaux destinés à la frappe monétaire du temps de la République romaine et de l’Empire et comment l’approvisionnement était-il organisé ? Cette petite chronique lève un coin du voile.
Les monnaies romaines dites « des mines »
Petites monnaies ou artéfacts de cuivre, pourtant rares et assez frustres, peu voire sommairement étudiés bien que méritant une attention particulière en raison de leur revers spécifique. Les éléments d’analyse développés conduisent à donner une réponse jamais avancée mais plus cohérente aux yeux de l’auteur quant à leur fonction, leur rareté et le lieu d’émission.