ÉPOQUE CONTEMPORAINE
Les articles sont présentés en ordre chronologique de leur publication. Les titres des articles ajoutés lors de la dernière mise à jour sont mis en bleu.
La liberté est-elle menacée par la République ?
La République française a émis, en 2011, deux nouvelles monnaies (or et argent) qui reprennent au droit le thème républicain de la pièce de 5 francs Union et Force. La gravure est cependant
différente du modèle original. Quelques réflexions sur les gravures et le bien-fondé de cette émission.
Augustin Dupré graveur général de 1791 à 1803
Le coup de burin souple et précis d’Agustín Dupré, Graveur Général de 1791 à 1803, a marqué la numismatique française depuis la Révolution jusqu’à la 5ème République, survivant même à l’Euro. Qui était A. Dupré, son œuvre et sources d’inspirations, sa notoriété et son influence ? C’est ce que tente d’éclairer cet article très bien documenté élaboré en 2010.
Un bon de 5 Reichsmark de la Luftwaffe pour Liège
La Luftwaffe utilisa, pendant la période d’occupation [1940-1945], sur le champ d’aviation militaire – vraisemblablement Bierset – des billets à usage interne dans ses cantines.
Camps de prisonniers de guerre allemands, les bons du camp d’Ans 1945-1948
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale un certain nombre de prisonniers de guerre allemands fut confié aux autorités belges. Ces prisonniers furent, entre autres, utilisés dans les charbonnages à l’extraction du charbon. Dans ces camps, l’autorité militaire créa une monnaie locale destinée à être mise en circulation principalement à la cantine des camps où des denrées de première nécessité étaient disponibles. Cet article commente et étudie les bons qui furent utilisés dans le camp d’Ans (province de Liège).
Un jeton de Stavelot
Commentaires et publication d’un jeton privé « Sougné-Hugon » en circulation à Stavelot dans les années 1930.
Jetons de présence aux assemblées générales annuelles de la Société royale de Numismatique de Belgique 1865-1946
La Société royale de Numismatique de Belgique a, durant plusieurs années, émis des jetons commémoratifs consacrés à des numismates disparus dont l’apport à la numismatique a été remarquable. Ces jetons étaient distribués à l’occasion des assemblées générales.
La Semeuse, symbole monétaire de la république française ? Centenaire du décès d’Oscar Roty
Un examen historique et symbolique de la Semeuse qui depuis plus de 100 ans orne et agrémente encore les monnaies françaises. Qui était Oscar Roty, décédé voici un peu plus de cent ans ? Qui fut le modèle de cette « Walking Liberty » ? Que représente cette semeuse ? Pourquoi Marianne fut choisie comme symbole républicain ? Autant de questions que suscite l’examen des monnaies à la Semeuse. (2011).
La loi Gutt et ses conséquences
Dès la fin des hostilités en Belgique libérée, l’autorité reprit en main, le plus rapidement possible, la gestion du Trésor public. Pendant l’occupation, les autorités occupantes avaient fait procéder à de grandes émissions de billets de banque. De plus, un certain nombre de citoyens s’étaient enrichis en pratiquant, soit un commerce illégal avec l’occupant, soit avait largement pratiqué le marché noir. Dans les deux cas, ces personnes s’étaient enrichies d’une manière peu scrupuleuse. Pour assainir la situation, le Gouvernement décida de remplacer les billets en cours par de nouveaux. Chaque ménage fut donc tenu de rentrer les billets en sa possession pour en obtenir de nouveaux et ce pour un montant limité. Nous livrons ici les conditions de mise en œuvre de ce plan et décrivons deux dépôts qui ne purent être échangés.
La médaille Timmermans
Ecrit en février 2016, cette médaille commémore l’action du Commodore G. Timmermans lors du débarquement du 06 juin 1944. L’opportunité de cet article est saisie pour mieux présenter
ce héros belge et ainsi corriger certains « oublis ».
La monnaie de nécessité du Bataillon Corée ou comment résoudre un problème
En 1950, la Belgique s’engage, aux côtés des Alliés, dans la Guerre de Corée. Un corps expéditionnaire se met en route pour rejoindre la Corée par voie maritime. Le trajet dure six semaines et pendant toute la durée du trajet, les volontaires de guerre ont l’occasion d’effectuer des petits achats à la cantine du bâtiment. Le manque de monnaie divisionnaire va assez rapidement être un problème. Afin de le résoudre, deux officiers trouveront la solution en créant une monnaie d’appoint. Celle-ci sera en circulation à bord du bâtiment jusqu’à l’arrivée de billets officiels initialement destinés aux Forces Armées belges d’occupation en Allemagne.
La pièce de 5 francs Pétain
Une émission avortée de l’Etat français à l’effigie du maréchal Ph. Pétain. Monnaie que l’on retrouve dans les ventes publiques mais qui garde un certain mystère concernant sa mise en circulation et son retrait.
Les ateliers monétaires « oubliés » sous la Révolution française
Des ateliers temporaires et annexes furent ouverts par décret de l’Assemblée Nationale française en 1792. Destinés à la fabrication de flans au départ de métal de cloche, la production de ces ateliers est peu documentée. En confrontant des sources diverses, cette étude tente un point de la situation et formule de nouvelles hypothèses, pistes de réflexions et propositions de corrections sur certaines positions avancées.
Les « bonnets de Liberté » et la numismatique
Ecrit en novembre 2009, cet article tente une explication sur la symbolique du bonnet phrygien, emblème récurrent sur les monnaies française post révolution. Est-il le seul dans son genre ? Pourquoi surmonte-t-il parfois une pique ?
Crayon Mengin – jeton publicitaire
Description et usage de ce jeton ainsi que de son créateur Mengin, un homme truculent.
Les monnaies du Katanga, héritières des croisettes
Un rappel (mai 2017), de l’aspect numismatique de la sécession katangaise complété de quelques éclaircissements sur le concepteur et la symbolique des pièces de cinq et un francs katangais.
Médailles du Conseil des Cinq-Cents et du Corps Législatif
Conseil des Cinq-Cents - médaille de titulaire : Joseph François Joubert Bonnaire
Argent – 62,61 g – 50,5 mm
Corps législatif – session de l’an 1808 – médaille de titulaire : J.L. Joubert Bonnaire
Argent – 30,04 g – 38,5 mm
Présentation de deux médailles attribuées à Joseph François Joubert Bonnaire, membre du Conseil des Cinq-Cents. Qu’est-ce que le Conseil des Cinq-Cents où l’on retrouve même des
députés liégeois ? L’intéressé joua un rôle politique notoire à Angers.
Les monnaies du régime de Vichy
Peu considérées en raison du souvenir qu’elles colportent, les monnaies émises sous le Régime de Vichy, méritent quelques recherches et analyses, notamment concernant la célèbre pièce de 5 francs et l’origine de la francisque en tant que symbole de l’ « Etat Français ». (2010).
Médaille du centenaire de l’Ecole de Guerre ou … ?
Ecrit en janvier 2016, cet article présente et commente une médaille commémorant le centenaire de la fondation de l’Ecole de Guerre de Belgique.
L’étoile de David en numismatique
Cette petite chronique datant de novembre 2010, synthétise les raisons qui présidèrent à la présence du sceau de Salomon ou étoile de David sur les monnaies marocaines. Intérêts économique mêlés de croyances populaires, présidèrent à l’utilisation de cet élément héraldique qui remonte pourtant à l’époque de Juba II.
La circulation des monnaies de bronze en France de la Révolution à Napoléon III
De la Révolution au Second Empire, la France a connu un manque cruel de petites monnaies divisionnaires en cuivre. Afin de pallier cette pénurie, la population utilisait quantité d’artifices. Pour assainir la circulation, l’empereur fit procéder à une grande refonte et à la frappe de nouveaux types monétaires.
Numismatique et brevet d’État-Major
Le demi-foudre ailé est un insigne militaire encore en usage dans les forces armées belges, traduisant l’obtention du Brevet Supérieur d’Etat-major. Attribut de Zeus et Jupiter, le foudre ailé se retrouve déjà sur les monnaies antiques (janvier 2014).
Vocabulaire vernaculaire sur des monnaies de Louis XIV et Louis XV, analyses, explications et significations
La sagesse dite populaire, à moins que ce soit celle des changeurs de l’époque de Louis XIV et Louis XV, pour un besoin de classification de la valeur libératoire, nous ont laissé des qualificatifs qui devaient identifier de façon non équivoque telle ou telle monnaie. Par exemple : VERTUGADIN, CARAMBOLE, des TRAITANTS, INVALIDE, etc. Ecrit en 2018 cet article lève le voile sur la signification profonde de ces déterminants.
Kuwakaribisha kwa Zanzibar
Considérations sur des erreurs de frappe d’une monnaie de 1 Pysa frappée par la Monnaie royale de Belgique pour le Sultan de Zanzibar Sa’id Bargash, fin du 19ème siècle.
Le portrait numismatique de Léopold II ou « l’héritage des Orléans »
Petite étude graphique sur une remarque, plutôt anecdotique, d’un historien concernant l’ampleur de l’appendice nasal de Léopold II. La méthode utilisée jette néanmoins les bases d’une approche pouvant faciliter l’étude des coins en utilisant les outils classiques de la bureautique moderne.
Les souverains d’or de la reine Victoria : étude et commentaires
Des examens attentifs et comparatifs sur les souverains d’or émis durant le règne de le Reine Victoria révèlent des informations et particularités peu voire non documentées dans la
discipline.
Le « dollar » des rajahs blancs de Sarawak
James Brooke, né en Inde, sert dans l’armée britannique au Bengale où il est blessé. Après un séjour en Angleterre, il entreprend un voyage vers Bornéo où il rencontre le souverain Mudah Hassim qu’il aide à mâter le soulèvement des Dayaks. En remerciements, il reçoit le titre de Rajah de Sarawak. Dans son nouvel état, il entreprend des réformes lesquelles seront poursuivies par ses successeurs. Les Rajahs blancs de Sarawak frapperont monnaie : 1, 5, 10, 20 et 50 cents. La pièce de 1 cent portera la dénomination de « dollar ».
Démonétisation des jetons de nécessité dans l’entre-deux guerres : l’exemple de la poudrerie d’Angoulême (Article présenté lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Les mécanismes de démonétisation des monnaies de nécessité qui inondèrent le monde économique et social de la Première Guerre Mondiale en Europe sont très mal connus. Cet article présente la découverte récente et son analyse d’un lot monétaire de plus de 3000 jetons de la Société Coopérative de la Poudrerie d’Angoulême préservé dans son intégralité. Il s’agit d’un unique exemple de l’ensemble d’une monnaie temporaire démonétisée en masse qui nous éclaire sur ces émissions corporatives non officielles fabriquées par dizaines de milliers, tout en révélant une surprenante diversité de types et d’intéressantes associations avec d’autres émissions monétaires contemporaines.
La crise de la monnaie : l’histoire des jetons-monnaie, billets, et bons de nécessité d’Aunis et Saintonge (Charente-Maritime) 1790-1926 (Étude ayant récolté de deuxième prix lors du Prix quinquennal de Numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Le résultat d’un imposant travail de recherches, de compilations et d’analyses, l’auteur jette un regard objectif et exhaustif sur ces curieux jetons-monnaie, tickets et billets aujourd’hui oubliés et méconnus, pourtant témoins de phénomènes sociaux, émis en marge des émissions monétaires nationales officielles, comme la solution temporaire à une « crise de la monnaie » engendrée par les temps mouvementés depuis la Révolution Française jusqu’à la Première Guerre Mondiale. Ce document est disponible en libre accès dans sa version intégrale en s’adressant à l’Association des collectionneurs de jetons-monnaie http://www.acjm.fr/ ou chez l’auteur btexier@earthlink.net.
La Semeuse, genèse d’une icône, une œuvre vue par le prisme de la presse du 19ème siècle (Étude primée, premier prix du Prix quinquennal de Numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
La Semeuse est une figure incontournable de la numismatique française. C’est l’une des plus connues et des plus populaires. Son succès a été immédiat, et véritablement massif. Le présent article a pour objet de comprendre les ressorts de cet engouement, en se centrant sur l’étude de la presse, en particulier en 1897. Trente-et-un journaux ont été passés en revue, une cinquantaine d’articles pertinents ont été identifiés, concentrés sur février, alors que les premiers croquis de la Semeuse sont connus et diffusés, puis sur novembre-décembre quand la production effective démarre, une fois les problèmes techniques et graphiques pour le revers résolus. Ce document est disponible en libre accès dans sa version intégrale en cliquant ici.
Bons de payements découlant du décret n° 1593 de la Convention nationale, an 2 de la République
Découverte de bons de payements datés de l’an 3 de la République concernant des indemnités de secours accordées aux veuves et ayants droits des défenseurs de la Patrie ou citoyens assimilés morts en service. Recherche d’informations complémentaires sur le sujet.
Les jetons de Bessèges (Gard), témoins numismatiques d’une concession houillère disparue (Article primé, deuxième prix du Prix quinquennal du Bulletin du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Cet article porte sur une série de jetons anciennement utilisés dans les mines de Bessèges. Ces documents numismatiques font ici l’objet d’une étude globale dans laquelle sont présentés pour la première fois de très nombreux inédits. Une division en sept groupes d’après des critères typologiques, permet de distinguer plusieurs périodes de mise en circulation.
Maître Léopold Merckx [1854-1945] : une médaille jubilaire pour son professorat d’escrime [1872-1922] (Article présenté lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Présentation d’une rare médaille attribuée à l’occasion du jubilé professoral du maître d'arme et professeur d’escrime Léopold Merckx. L’imposante carrière de ce dernier [1872-1922], abondamment décrite, illustrée et détaillée, met l’auteur en position de mieux appréhender l'allusive reprise au droit de ce probable ornement de chaîne de montre de la « belle époque ».
Une médaille pour le directeur général de Cockerill Adolphe Greiner par Godefroid Devreese [1912] (Article présenté lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Description d’une médaille, gravée par Devreese, décernée à l’occasion du jubilé du directeur général Adolphe Geiner [1887-1912] accompagnée de la biographie du jubilaire.
« Sacré dollar ! »
Examen de trois fausses pièces de 1 dollar américain, émises à des fins différentes.
Pierre Jean Abraham Lesoinne, un élu liégeois au Conseil des Anciens
La dispersion en vente publique d’une médaille attribuée à P.J.A. Lesoinne a permis de retracer les origines de la Révolution liégeoise et du parcours
politique d’un de ses artisans depuis 1789 en passant par le rattachement de la Principauté de Liège à la République française en 1795. La chronologie des événements y est
exposée jusqu’à la suppression du Conseil des Anciens par le coup d’état du 18 brumaire portant au pouvoir le général Bonaparte.
L’Union coopérative de Liège, les jetons et les bons
Créée en 1918, l’Union coopérative de Liège est une émanation du Parti Ouvrier Belge, parti politique d’obédience socialiste ; elle absorbe et succède à La Populaire qui avait déjà vu le jour en 1887. Dans l’immédiate après-guerre, elle répond à des aspirations profondes et aux besoins de la classe ouvrière. Tout au long de son existence, l’Union coopérative remplira une mission sociale et économique mais sera aussi le canal actif de la propagande socialiste en Wallonie. Elle deviendra la plus puissante coopérative francophone et absorbera les autres coopératives provinciales. Des jetons et des tickets spécifiques seront utilisés par les coopérateurs au sein de ses magasins. L’Union coopérative, déclarée en faillite, disparaîtra du paysage liégeois en 1977.
Les jetons CMC-MHK
Cet article replace dans son contexte un projet avorté de création de jetons-monnaie destinés à être mis en circulation dans les magasins CMC (Cantine Militaire Centrale) des Forces
belges d’Occupation en République fédérale d’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. C’est également l’occasion de retracer l’historique de ces magasins et cantines ainsi que
celui des billets mis en service au sein des unités belges d’occupation.
Médaille commémorative de l’exposition universelle 1889, centenaire de la Révolution française et « nouvelle bastille »
Placée sous le signe du centenaire de la Révolution, l’Exposition Universelle de 1889 a été accompagnée par la reconstitution d’une Bastille quasiment grandeur nature. Cet épisode a pratiquement disparu de la mémoire collective, car tout ramène à un autre événement : l’achèvement de la Tour Eiffel. Véritable succès populaire, la « Nouvelle Bastille » a ensuite été reléguée au second plan. La médaille ici présentée semble l’un des rares témoignages de cette reproduction. Elle nous donne à voir la forteresse et une partie du décor de l’attraction, avec la réplique de la porte Saint-Antoine. Au revers, notre médaille est dotée d’une République coiffée d’un bonnet phrygien, revendiquant son héritage révolutionnaire, contrairement aux modèles les plus courants, fabriqués dans le cadre officiel de l’Exposition.
La pièce lettone de 5 lati
Considérations sur une pièce d’argent de la première république lettone : qui est son concepteur, et qui a servi de modèle ?
Des billets de nécessité belges durant la Grande Guerre : le cas particulier des billets de Vilvorde d’avril 1918
De prétendus essais retrouvés dans le fonds de la Monnaie royale de Belgique
La dispersion, en vente publique, d’une série d’essais de monnaies ayant été frappées sous l’ancien régime et présentant de nombreuses similitudes physiques a suscité l’étonnement. Étonnement encore lorsque l’on découvre que certains spécimens proviennent d’ateliers monétaires différents. Description de ces objets… des fantaisies contemporaines.
Les Trois Glorieuses à Nantes, les médailles anniversaires de 1831 et 1832
Deux médailles ont été produites à Nantes en 1831 et 1832, pour commémorer un événement particulièrement marquant et important pour la cité ligérienne : les Trois Glorieuses de juillet 1830. Le changement radical entre ces deux années s’éclaire par la compréhension des événements de 1830, puis la montée en puissance de la menace légitimiste incarnée par Henry V, cadre de la dernière des guerres de Vendée. Par ailleurs, l’examen approfondi d’une petite quarantaine d’exemplaires de la version de 1831 conduit à proposer une classification, car des variations assez manifestes d’avers et de revers sont identifiables.
Les lingots d'or de la pharmacie J. Mus à Saïgon
Quand la IIIe République autorisait des particuliers à remplacer la monnaie officielle par des lingots. Quand la France était partie prenante dans le commerce de l’opium
Lingots de la bijouterie Kim Thanh à Saïgon
En Orient et tout particulièrement en Chine, la circulation des lingots-monnaie est courante au XIXe siècle. Cette pratique perdura encore en Indochine française, sous la 3e République au XXe siècle. Évocation de deux lingots émis à Saïgon par un établissement commercial.
Occupation de la Ruhr 1923-1925
Une médaille artisanale réalisée par un militaire belge pendant l’occupation de la Ruhr par la France et la Belgique en 1923 nous remet en mémoire l’application d’une des clauses du Traité de Versailles de 1919. L’opportunité est ici saisie de rappeler cette période méconnue, notamment son contexte historique et quelques informations très fragmentaires sur l’unité du militaire ayant conçu cet artéfact.
La Régie des Chemins de Fer des Territoires occupés. Les billets [1923-1924]
Dans le cadre du Traité de Versailles, en vertu des réparations dues par l’Allemagne, devant le peu de stabilité du mark allemand, et afin d'assurer aux cheminots et mineurs franco-belges et aussi allemands un pouvoir d'achat constant, la Régie des Chemin de Fer des Territoires Occupés met en place en 1923 un système monétaire basé sur le franc de l'Union latine. Des billets allant de 0,05 franc à 100 francs servent aux divers paiements et achats. Ces billets ont été utilisés jusqu'à la fin de 1924.