MOYEN-ÂGE ET ANCIEN RÉGIME
Les articles sont présentés en ordre chronologique de leur publication. Les titres des articles ajoutés lors de la dernière mise à jour sont mis en bleu.
Quelques ateliers de faux monnayage en Belgique
Le faux monnayage a toujours existé et les productions illicites copient toujours les émissions légales des souverains légitimes. Cet article inventorie quelques ateliers illicites situés sur le
territoire de la Belgique actuelle et ainsi que leurs productions.
Considérations sur un denier bourguignon frappé à Dijon
Les deniers bourguignons dits « à l’anille » apparaissent fin du XIIe siècle et leur type reste plus ou moins immobilisé jusqu’au XIVe. Toutes les sources numismatiques sont partagées entre deux
explications : une ancre de façade ou un fer à moulin ? Suite à une analyse méthodique et pluridisciplinaire, une autre explication plus cohérente voire même évidente, apparaît.
Trébuchets et dénéraux liégeois
Ce n’est que sous le règne de Jean Théodore de Bavière [1744-1763] que naquit la production liégeoise de dénéraux et trébuchets. On connaît plusieurs ajusteurs-jurés liégeois.
Évaluation du prix des pièces d’or ou d’argent en principauté de Stavelot et comté de Logne [16 février 1629]
Un document retrouvé dans les Archives de l’Etat à Liège fournit les valeurs de plusieurs monnaies circulant en principauté de Stavelot sous le règne de Ferdinand de Bavière.
Ein Heller und ein Batzen
Commentaire sur une chanson à boire d’origine germanique où des dénominations monétaires y sont citées : Heller et Batzen.
Un jeton des Pays-Bas autrichiens de 1791 frappé sur un jeton de 1782
D/ Bustes en regard des gouverneurs généraux.
Légende : MAR.CHRIST.AVST.ALB.CAS.SAX.DVX.BELG. PRAEF.
R/ Sous une guirlande, la légende en cinq lignes :
AVGVSTI. | PROVIDENTIA. | FELICITAS BELGIS. |
RESTITVTA. | MDCCXC. Et corne d’abondance.
Argent - De Coster 913
Les gouverneurs généraux des Pays-Bas autrichiens avaient l’habitude de distribuer, à l’occasion de la nouvelle année, des jetons commémoratifs en argent sur lesquels ils rappelaient un événement
important ou une grande décision politique qui avait été exécutée au cours de l’exercice précédent. Le hasard nous a fait découvrir qu’un jeton non distribué de l’année 1782 avait été réutilisé,
réformé et refrappé au millésime 1791.
Monnaie retrouvée : le double gros vierlander « aux armes du roy » frappé à Tournai sous Charles VII
Double gros Vierlander « aux armes du Roy ».
Diamètre : 30,5 - 31,5 mm.
Cet article a pour objet de présenter une monnaie restée "non retrouvée" jusqu’à ce jour : le Double gros Vierlander "aux armes du Roy" frappé à Tournai sous Charles VII (Duplessy 483, de Mey 129,
Lafaurie 483, Ciani 659). Le type monétaire (double gros), l'atelier et le souverain ne font aucun doute, même si certains détails diffèrent de ceux donnés dans les illustrations (d'ailleurs
hypothétiques) figurant dans les ouvrages des XIXe et XXe siècles. Tous ces ouvrages s'inspirent directement ou indirectement de l'ancien ouvrage de Le Blanc (1690) dont le contenu est donc aussi
investigué. La composition de la surface de l'alliage constituant la monnaie a été analysée par la technique EDX. Tous les résultats (bibliographiques et analytiques) sont discutés et critiqués
pour étayer l'identification et replacer cette monnaie dans son contexte historique.
Le coût d’un banquet en 1521
Un document daté de 1521 nous donne les frais engendrés par un banquet donné à l’occasion d’une prise de voile. On y détaille les plats servis et le coût de cette réception en monnaie de Liège.
Le denier de Wibald [1130-1158], prince-abbé de Stavelot-Malmedy
Mis au jour en 2003, le trésor de Pimprez (Picardie) contenait une monnaie inédite du prince-abbé de Stavelot Malmedy Wibald. La frappe des deniers par l’abbé était cependant connue par un acte de 1152.
Ce denier est, à ce jour le seul exemplaire connu.
La Révolution brabançonne, les États-Belgiques-Unis et ses monnaies
Article d’initiation. Présentation de la Révolution brabançonne de 1790 et de la création des Etats-Belgiques-Unis lesquels, après le départ des Autrichiens, proclamèrent l’indépendance des
territoires ayant appartenus aux Pays-Bas. Cette courte période d’indépendance vit la circulation des monnaies en or, argent et cuivre.
La six deniers dite « Dardenne »
Six deniers dite « Dardenne »,
1712, atelier de Montpellier, 6.09 g
Petite monnaie de « cuivre » apparemment sans grande envergure numismatique cependant restée célèbre entre autres par l’origine du métal dont elle est fabriquée. Tout et son contraire semblent
avoir été dits dans les sources documentaires. Nous tentons néanmoins de faire le point et avançons également une explication concernant le détournement de métal souvent avancé.
Les monnaies d’Anne Marie Louise d’Orléans : manifestation paradoxale du droit régalien ?
Anne Marie Louise d’Orléans, plus connue sous le nom de « La Grande Mademoiselle » jouissait, en tant qu’héritière de Marie de Bourbon Montpensier, du droit de battre monnaie pour la principauté
de Dombes. Elle frappa cependant beaucoup de monnaies aux armes d’Orléans. En avait-elle le droit ? L’analyse met plutôt une pratique paradoxale à jour.
Les monnaies de Saint-Trond
La première monnaie, issue d’un atelier de ce territoire, est de Charlemagne. Par la suite, avant d’être un territoire appartenant à la principauté de Liège, Saint-Trond et son abbaye furent des
dépendances des évêques de Metz. Il est donc logique que des monnaies au nom des évêques messins y soient forgées. Ce ne sera donc qu’à partir du règne de Robert de Thourotte, dans le milieu du
XIIIe siècle, que Saint-Trond pourra compter des émissions liégeoises. L’auteur dresse ici un inventaire des diverses émissions et de quelques trouvailles monétaires.
Les monnaies «roosebeker» de Brabant et de Flandre
Une union monétaire entre Jeanne de Brabant et Philippe le Hardi, avant le « Vierlander » pourtant considéré par certains comme le précurseur de l’Euro. L’opportunité de cet article d’octobre
2016 est saisie pour avancer une autre signification du déterminant « roosebeker ».
Comment le Pays de Liège est passé du denier au patard
Aperçu de l’évolution du monnayage liégeois.
Obole inédite de Dax (Landes, France)
D/ Monogramme carolin
R/ Au centre, croix pattée ; entre deux grènetis, la légende circulaire AQVIS
L’auteur publie ci-dessous un nouveau type monétaire – une obole – frappée à l’atelier de Dax ; on lui attribue désormais la référence Depeyrot 396C.
Payer pour voyager
Sous l’Ancien Régime, des barrières de péage étaient établies sur les grandes voies de circulation. L’auteur examine dans ce document deux barrières relevant de la principauté abbatiale de
Stavelot-Malmedy.
Philippe IV dit « le Bel» et son « remuement » monétaire
On le surnomme le roi « faux monnayeur », mais qu’en est-il vraiment ? Les effets pervers du système bimétalliste. Cette étude réalisée en 2010 examine la chose en comparant l’histoire et les
émissions monétaires du monarque.
Obole inédite de Thuin pour Charles le Chauve [869-875]
D/ + CAROLVS REX, croix entée de besants
R/ + TVDINO CAST, temple carolingien tétrastyle
(0,53 g – 15,7 mm)
Présentation d’une obole inédite de Charles le Chauve issue de l’atelier monétaire de Thuin, découverte en 2014.
Le prix du pain au XVIIIe siècle à Stavelot
Compilation et recherches sur l’évolution du prix du pain sous l’ancien régime à Stavelot.
Prix du pain et des céréales
Document de travail où est collationné la progression de prix du pain et des céréales dans les Pays-Bas méridionaux sous l’ancien régime.
Régner pour vaincre ou vaincre pour régner ?
CHS VINCIT- CHS REGNAT - CHS IMPERAT, une légende reprise sur les monnaies royales françaises en or depuis Louis IX jusqu’à la révolution, semble suffisamment explicite. Toutefois en se
questionnant sur les origines de cette maxime, sa syntaxe ainsi que sur les évolutions dont elle fit l’objet, on est amené à s’interroger sur la signification profonde du message transmis.
Révolution liégeoise de 1789
Les origines et causes de la Révolution liégeoise de 1789, ses insignes et cocardes.
Seigneurie de Saint-, à propos de la plaque de Jean de Montjoie et Bütgenbach [1346-1352]
Exemplaire de la trouvaille Autelbas II Clairefontaine
plaque Saint-, variante avec SANCTI VITI au lieu de SANCTI VIT’ ; 3,20 g
Un exemplaire supplémentaire de la plaque de Jean de Montjoie, seigneur de Saint-, a été mis au jour dans le courant de l’année 2010. Cela porte à trois le nombre d’exemplaires connus.
C’était l’occasion de faire le tour de la question.
Le salaire d’un bourreau vers 1753 à Stavelot
Un document, conservé aux Archives de l’Etat se rapporte à une correspondance échangée entre le profès de l’abbaye de Malmedy et un conseiller du prince-abbé. Le sujet traité est le versement
d’émoluments au bourreau de Stavelot. Le texte est assez surprenant.
II ALBUS, un exemplaire sérieusement fauté sous Philippe René de Hanau-Lichtenberg
Des recherches au sujet de légendes doublement, voire triplement, fautées conduisent à parfaire l’interprétation de celles-ci et à compléter ainsi la documentation par trop sommaire.
Un demi-gros au lion énigmatique pour Elincourt
Publication d’un demi-gros au lion inédit frappé à Elincourt par Marie de Bretagne, veuve de Gui IV de Châtillon. (2018).
Gaucher de Chatillon (1249-1329), seigneur de Florennes
Article traitant de l’origine du droit monétaire obtenu par cette seigneurie et aperçu de son monnayage.
Restitution à Fauquembergues d’un denier (dubitativement) attribué à Mons
Cet article vise à présenter et tenter d’attribuer une monnaie n’étant, à ce jour, décrite dans aucun ouvrage de référence autre que quelques catalogues de vente.
Triens mérovingien ALARIDVS / LINGARONE
Découverte en prospection dans le département de l’Aude (France) d’un tiers de sou d’or issu de l’atelier de Langaron situé dans le département de la Nièvre.
Au XIIIe siècle, une succession compliquée et ses suites
La succession de Hugues VIII d’Eguisheim-Dagsbourg, décédé sans postérité mâle, fut particulièrement mouvementée. Cet article retrace les vicissitudes du comté de Dabo, terre alsacienne d’Empire.
New-York, la Belge
Article retraçant les origines et la fondation de la ville de New-York ainsi que l’établissement des premiers colons Wallons et Flamands issus des Pays-Bas méridionaux et septentrionaux sans pour autant oublier leur essaimage dans la « Nouvelle-Belgique américaine ».
Les deniers liégeois des XIIe et XIIIe siècles
Au XIIe siècle, divers symboles apparaissent sur les monnaies dès le règne de Théoduin ; l'utilisation de ceux-ci se développe petit à petit pendant la seconde moitié du XIIe siècle. Dès le règne de Henri de Leez, ils vont prendre de plus en plus d'importance et littéralement exploser sous les règnes suivants, établissant ainsi une véritable tradition symbolique. La frappe des monnaies sera de plus en plus soignée et les graveurs réaliseront de véritables chefs d'œuvre. La combinaison de ces symboles permet de situer avec assez de précision l’événement représenté et de proposer ainsi des datations parfois très précises lesquelles sont confirmées par la lecture, l’étude et l’analyse des textes et archives de même que par les vestiges mis au jour à l’occasion des fouilles archéologiques.
Quelques mérovingiennes mal identifiées ou inédites
Un article traitant de quelques monnaies mérovingiennes publiées dans une revue pour détectoristes. Outre l’une ou l’autre nouveauté, l’auteur relève les nombreuses imprécisions, manquements et erreurs d’identifications publiées dans ce type de revue.
Vielsalm et Salmchâteau : deux châteaux – deux trésors – un atelier monétaire
Article retraçant l’antériorité des châteaux de Vielsalm et Salmchâteau ainsi que la chronologie des comtes de Salm en Ardenne. Les circonstances et la motivation d’une la frappe d’un demi-gros à l’aigle par le comte Henri IV sont analysées. Divers dépôts monétaires ont aussi été mis au jour sur les deux sites.
Liquidation de l’atelier du palais de Liège et destruction des coins monétaires
Étude de documents conservés aux Archives de l’État à Liège, datés des 4, 11 et 13 messidor an 8, qui traitent de la liquidation du matériel encore présent dans les locaux de la Monnaie de Liège et de la destruction des coins monétaires y retrouvés.
Les monnaies à l’écu penché timbré
Les monnaies médiévales au type à l’écu penché timbré, un type peu connu et pourtant particulièrement répandu à l’échelle européenne. Cet article vise à éclairer le lecteur sur les origines, l’empreinte géographique des émissions et voudrait illustrer l’importance de l’emblématique héraldique aux côtés de la numismatique et de la sigillographie.
Le monnayage de Dalhem
Issu du domaine carolingien, Dalhem passe dans les possessions des comtes palatins du Rhin jusqu’au XIIIe siècle. Une forteresse y est érigée. Après la bataille de
Worringen, le comté de Dalhem, tout comme le Limbourg, passe sous l’hégémonie du Brabant. Jean I [1268-1294] y frappera des esterlins et Jean III [1312-1355] un autre type d’esterlin
mais aussi un florin d’or.
Enseignes et pèlerinages
Le moyen âge connut une grande ferveur populaire. En région Rhin-Meuse-Moselle, on retrouve tout au long du moyen âge et de l’ancien régime une profusion de lieux de pèlerinage. Le
contemporain trouve dans ces voyages un moyen d’échapper à sa condition et à son milieu. Il y trouve l’espoir d’une vie meilleure, un adoucissement de ses expiations futures. Et la
croyance populaire veut que Dieu et ses saints prêtent une oreille plus attentive aux demandes des hommes en ces lieux privilégiés. Les pèlerinages peuvent prendre plusieurs aspects.
Des insignes appelés enseignes, peuvent être acquis sur place et sont les preuves de l’exécution du voyage et de la dévotion du pèlerin.
Faux-monnayage et répression en principauté de Liège
Le faux-monnayage a, de tout temps, constitué une préoccupation majeure pour les souverains et l’autorité. La principauté de Liège ne fait certainement pas exception à la règle. Dans
cet article, cette atteinte au droit régalien est examinée pour la période s’étendant du XVe siècle à la fin de l’Ancien Régime. Répression, poursuites, jugements et condamnations y
sont largement évoqués.
Otton de Fauquemont, éphémère élu de Liège [août-décembre 1195], le denier de son élection enfin identifié
Un denier apparu sur le marché numismatique en 2018 permet de trancher définitivement une polémique au sujet d’une monnaie anciennement attribuée à Otbert et de la restituer à Otton de Fauquemont évêque éphémère de Liège en 1195. Toutes les circonstances historiques et politiques ayant propulsé cet éphémère évêque sur le trône épiscopal sont évoquées.
Le monnayage de la Grande Mademoiselle, princesse de Dombes et cousine du Roi Soleil, le demi-écu frappe en 1672 (Article présenté lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Description du contexte historique et présentation du monnayage d’Anne-Marie Louise d’Orléans dont le rare demi-écu 1672 connu à seulement trois exemplaires.
Les comtes de Salm et la principauté de Salm-Salm, les comtes de Salm voués de Senones (Article présenté lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
L’auteur recense un inventaire chronologique, abondamment illustré, de la numismatique issue de la Maison de Salm en ce inclus les branches collatérales de celle-ci. Il replace monnaies, médailles et autres artéfacts monétaires à la fois dans leur contexte historique, géographique et généalogique, depuis la charge d’avoué de Senones et le développement du comté jusqu’à la principauté de Salm en Vosges. Il identifie clairement les princes ayant eu une production monétaire mais également les ateliers monétaires et leurs officiants. A ce titre le travail est appelé à devenir une aide appréciable à l’étude de cette numismatique régionale.
Les monnaies d’Auxonne (Etude présentée lors du prix quinquennal de numismatique du Cercle numismatique du Val de Salm, session 2019-2020)
Du XIIIe au XVe siècle, plus de 200 années de frappe de monnaies dans ce qui fut le plus important atelier monétaire des ducs de Bourgogne. Des dizaines de millions de monnaies de tous types furent frappées à la main et hors du contrôle du roi de France « en terre d’Empire ». Ce livret de 43 pages, inspiré des travaux de la grande spécialiste en numismatique : Madame Françoise Dumas-Dubourg, retrace en une partie étude suivie d’une partie catalogue, tout ce qui a été fait à Auxonne du point de vue monétaire sous les ducs de Bourgogne, jusqu'en 1477. Une étude numismatique inédite qui pourra servir aux amateurs comme aux passionnés.
Sancta Colonia Agrippinensis
Un denier du Moyen Âge, au monogramme cruciforme de Cologne, assez commun certes, est examiné notamment sous la perspective des empreintes géographiques et temporelles tant dans sa version première que dans ses imitations. L’opportunité est saisie afin de suggérer la révision de certaines attributions.
Abbaye de Gembloux, deniers de Henri Ier de Brabant, avoué [1190-1235]
Fondée en 922 par saint Guibert, l’abbaye de Gembloux reçut de Otton Ier des droits régaliens. Vers 1211-1235, le duc de Brabant Henri Ier, avoué de Gembloux, procéda à la frappe
d’un denier. Cette très rare monnaie n’est connue qu’à quelques exemplaires seulement. L’article décrit ce denier, retrace les origines et le développement du monastère.
À propos du franc à cheval de Jean II le Bon [1319 – 1350 – 1364]
Les considérations, dogmatiquement admises, associées au Franc à Cheval de Jean II le Bon, sont confrontées à la réalité monétaire de l’époque, ce qui conduit non seulement à revoir les
interprétations allégoriques liées à cette monnaie, mais aussi à revoir la nomenclature d’autres monnaies d’or dénommées « Franc à Cheval ».
Deniers de l’abbaye de Celles
Celles, abbaye au diocèse de Liège, fondée au VIIe siècle par saint Hadelin, reçut de l’empereur Henri III le droit de battre monnaie ; les émissions continuent sous son successeur
Henri IV roi puis empereur. Une dizaine de types monétaires sont actuellement connus parmi ceux-ci quelques deniers sont rarissimes voire uniques. Ces dernières années quelques
nouveaux exemplaires sont apparus sur le marché à l’occasion de ventes publiques mais le lieu de leur découverte est, à ce jour, encore inconnu (vraisemblablement une trouvaille
monétaire non publiée).
Les monnaies de l’abbaye de Thorn
Contexte historique et description du monnayage des abbesses de Thorn. Cette abbaye impériale dépendait du diocèse de Liège. Deux abbesses, Marguerite de Bréderode et Anne de la Marck, usèrent de leur droit régalien. Le territoire a été conquis par les troupes françaises en 1794 et officiellement annexé par la France en 1795. En 1815, le Congrès de Vienne a attribué le territoire au Royaume des Pays-Bas.
Histoire de pallofes
L’auteur présente dans cet article un aperçu des pallofes émises dans le département des Pyrénées-Orientales excepté celles du Fenouillèdes, région qui faisait alors partie de la France et servait de frontière entre les deux pays.
Trouvaille de Namur IV [855-864], un dépôt monétaire d’imitations carolingiennes
Mise au jour fin de l’année 2020 de quatre deniers au temple tétrastyle d’imitation carolingienne au nom de Lothaire Ier et Lothaire II dans la région de
Namur. Deux imitations, dont des copies de l’atelier de Huy et de Dorestad, semblent indiquer une production régionale. Le terminus proposé est 855-864.
Un jeton des États-Belgiques-Unis [1790]
Plomb – 35 mm – 4,67 g
Découverte d’un jeton en plomb inédit gravé pendant la période des États-Belgiques-Unis [1790]. Le contexte historique des faits est évoqué ; il est suivi de la description et de l’analyse de cet objet porteur de très nombreux symboles.
Florin d’or inédit de Ferdinand de Bavière [1612-1650], type Dgs. 1051
Découverte d’une monnaie connue par les archives mais non encore retrouvée à ce jour : le florin d’or de Ferdinand de Bavière type Dgs.1051, atelier de Liège [1619].
Flandre - double mite inédite de Marguerite de Male veuve [1404-1405]
Description d’une double mite à l’écu inédite de Marguerite de Male comtesse de Flandre émise après le décès de Philippe le Hardi, en 1404-1405. Monnaie de billon copiant le prototype à l’écu de son époux.
Attribution d’un denier à Philippe II de Courtenay-Namur [1212-1226]
Un denier attribué sommairement, depuis plus de 170 ans, tantôt à la Flandre, tantôt à Philippe le Noble [1196-1212] pour Namur est réexaminé à l’aune d’éléments additionnels qui conduisent à soutenir une émission par l’atelier de Namur sous le marquisat de Philippe II de Courtenay.
Restitution d’un denier « namurois de Godefroid » à Henri de Leez prince-évêque de liège [1145-1164]
Restitution à Henri de Leez [1145-1164] prince-évêque de Liège et à l’atelier de Huy, d’un denier, faussement attribué à Dinant et à Godefroid V [1102-1139], comte de Namur par R. Chalon (Namur 21).
Les petits deniers anépigraphes émis par Vilvorde sous Henri Ier, duc de Brabant
Sous Henri Ier, duc de Brabant, la cité de Vilvorde a émis des petits deniers communaux anépigraphes dont la description est loin de faire l’unanimité dans les sources disponibles. Cet article propose, sur base d’une analyse inédite, une description argumentée s’appuyant sur des faits historiques et l’examen des sceaux scabinaux de l’époque.
Herstal – deniers de Henri Ier de Brabant [1190-1235]
Deux deniers frappés à Herstal par Henri Ier de Brabant montrent sur leurs revers des bâtiments. Cet article établit que ces bâtiments furent d’une part, pour la tour, le siège administratif et juridictionnel du domaine et, d’autre part, pour le temple figuré au revers du second denier, la chapelle Saint-Orémus (ou Saint-Lambert). Cette chapelle fut érigée à l’emplacement même du lieu où se produisirent des miracles en 716 lors du transfert des reliques de saint Lambert de Maastricht à Liège. Ce dernier denier commémore donc le 500e anniversaire des miracles.
Adolphe de Waldeck [1301-1302], prince-évêque de liège, un esterlin inédit frappé à Huy
Adolphe de Waldeck [1301-1302] – esterlin Huy
Mise au jour en Grande Bretagne dans des circonstances inconnues d’un esterlin inédit d’Adolphe de Waldeck [1301-1302], prince-évêque de Liège (nouvelle référence bibliographique (Dengis 519).
Encore une obole et cinq deniers liégeois inédits
Notger – Otton II – denier Liège [973-983]
D/ (croix) OTTO IIVIP AVS
R/ LEODIV au-dessus d''une croisette ; autour SCS LANTBERTVS
La numismatique liégeoise est vraiment inépuisable. Elle s’enrichit pour le règne de Réginard [1025-1037] de l’obole correspondant au denier Dengis 98 ; viennent ensuite trois deniers attribuables à Notger [972-1008] frappés sous le règne de Otton II avant 983 ; au XIIe siècle, c’est un denier supplémentaire qui vient enrichir le règne d’Albéron I de Louvain [1122-1128] ; enfin et pour terminer, un nouveau denier de pariage s’ajoute à la série des émissions de Hugues de Pierrepont [1200-1229].
La dernière monnaie d’or française frappée à Tournai retrouvée, l’écu d’or au soleil de Louis XII [1498-1515]
Présentation et description d'une monnaie retrouvée : l'écu d'or au soleil de Louis XII frappé à Tournai, dernière monnaie d'or française fabriquée par la cité. Cet écu est également l'unique monnaie d'or de ce souverain connue à ce jour pour Tournai.
Du griffon en numismatique
Un survol du parcours numismatique du griffon, animal hiéracocéphale mythologique connu depuis plus de cinq millénaires, et qui fit l’objet de types monétaires jusque dans nos régions.
Le hardi monétaire genèse et pérennisation en monnaies royales de France
Le hardi, petite monnaie de la Guyenne et Aquitaine qui survécu plus d’un siècle après la Guerre de Cent Ans : pourquoi une telle dénomination, quelle est son origine et son évolution ?
Encore une obole et trois deniers liégeois inédits
La numismatique liégeoise est vraiment inépuisable ; le début de l’année 2022 nous livre encore deux nouveaux deniers pour Otbert [1091-1119], une obole pour Alexandre I de Juliers [1128-1135] et un denier pour Henri de Leez [1145-1164].
La médaille du XVIIIe siècle du pèlerinage de Chèvremont enfin retrouvée
En principauté de Liège, la chapelle de Chèvremont était un centre de pèlerinage marial dès le XVIIe siècle. Selon la tradition, des enseignes de pèlerinage pouvaient être acquises par les fidèles. Celles-ci étaient mentionnées dans des documents d’époque mais aucun exemplaire n’était connu en nature. Une trouvaille récente permet enfin de lever le voile et de combler cette lacune.
À propos des monnaies dites au « hollandse tuin »
Des monnaies hollandaises émises du XVIe au XVIIIe siècle présentent un enclos autour d’une figure héraldique. La numismatique identifie cet enclos comme étant le jardin hollandais (hollandse tuin). Quelle est l’origine de cet enclos et quelle en est la signification ? Sémantique et histoire apportent de nouvelles pistes.
Considérations sur les origines du liard
La genèse du liard suscite encore des interrogations. Cet article replace la naissance du liard dans son contexte historique et éclaire quelques zones d’ombre.
Le baudequin de Baudouin d’Avesnes [1219-1289] - la controverse de l’atelier d’émission : Valenciennes ou Beaumont en Hainaut ?
L’endroit où furent frappés les baudequins (cavaliers ou 2/3 de gros ou encore doubles esterlins) de Baudouin d’Avesnes reste inconnu. En l’absence de preuves physiques formelles certains auteurs avancent Beaumont (Belgique), d’autres Valenciennes (France). Cette étude fait le point sur cette controverse et émet d’autres considérations jamais évoquées. Il en ressort que l’option d’une frappe à Valenciennes ne s’avère pas aussi obvie. L’opportunité est également saisie afin de mieux cerner la période de frappe de cette monnaie d’argent.
Attribution d’un denier à l’atelier de Ciney pour Balderic II [1008-1018] – type Dengis 83
La découverte depuis les dernières publications de nouveaux exemplaires et l’apparition sur le marché numismatique d’un hybride permettent maintenant de préciser le type, de proposer un autre atelier ainsi qu’une datation.
Piéfort du denier parisis à l’O rond de Philippe III ou IV [1270-1314]
Découverte d’un exemplaire du piéfort du denier parisis de Philippe III-IV. Cet artéfact avait été mal identifié dans une
publication de vulgarisation. Il en a été de même pour le denier correspondant dans un récent catalogue d’une vente publique. L’occasion est ici
offerte de rectifier les erreurs.
Le paon en numismatique occidentale jusqu’à l’aube du XVIIIe siècle
Étude et commentaires sur la présence du paon sur les monnaies émises sur les terres de culture gréco-romaine, depuis l’antiquité jusqu’à l’aube
du XVIIIe siècle. L’opportunité est également saisie afin d’avancer quelques explications ou réflexions sur certains aspects nébuleux, voire mal
ou incomplètement définis, notamment concernant quelques médailles à connotation historique.
Une obole pour Everard d'Avesnes, évêque de Tournai [1171-1190]
Description et attribution d’une obole inédite à Éverard d’Avesnes, évêque de Tournai ; évocation du contexte historique
de cette frappe.
Numismatique liégeoise, deniers pour Notger - Baldéric II et Otbert, oboles pour Réginard et
Théoduin, faux denier TVNIERAS CIVITAS
La numismatique liégeoise nous livre chaque année son lot de nouveautés. Cette fois-ci, nous vous présentons un denier de
Notger et Otton II frappé à Liège, un denier de Baldéric II au nom de Henri II issu de l’atelier de Liège et deux oboles attribuables à Réginard
et Théoduin pour l’atelier de Maastricht ainsi qu’un faux denier TVNIERAS CIVITAS.
Un denier liégeois montrant le reliquaire de la Sainte Lance - Dgs.158
Commentaire sur un denier liégeois, anciennement attribué au règne de Théoduin [1048-1075], montrant la relique de la
Sainte Lance. Discussion sur ce thème et réattribution de la frappe au règne de Réginard [1025-1037].
Le double briquet bourguignon, une description souvent incomplète
Petite notice permettant de préciser la description du double briquet. En effet, toutes les gravures de ce type monétaire montrent un silex et sa mordache sous le briquet du droit. Et pourtant, cet objet n’est jamais mentionné dans la description du type tant dans les catalogues des ventes publiques que dans les ouvrages de références.
Les deniers le Louis Ier [1145-1171] et Gérard II [1171-1191] comtes de Looz
La découverte d’un denier attribuable au comte Gérard II de Looz, dont le type nous était encore inconnu à ce jour, nous autorise à des commentaires et des comparaisons avec l’unique denier de son père Louis Ier présent dans une trouvaille de 1885 (trouvaille de Houffalize). Mais encore, ces deniers de Louis Ier et Gérard sont des copies des émissions contemporaines du duc de Brabant Godefroid III de Brabant.
La pièce de 1 livre de la Compagnie française des Indes
La pièce d’une livre de 1720, dite « de la Compagnie des Indes », fait l’objet de commentaires divers qui résistent mal à l’analyse. Les lignes ci-dessous fournissent un autre éclairage plus étayé.
La prétention anglaise à régner sur la France et la médaille de l'achat de Tournai par François Ier en 1519
Les ambitions anglaises déçues et la rencontre entre Henri VIII et François Ier au camp du Drap d’Or. Le commentaire retrace le contexte de l’achat de Tournai par le France en 1519.
Henri l’Aveugle [1139-1196], visite de Henri VI, roi de Germanie, à Liège en 1182. Un denier de Namur montrant la cathédrale de Liège
R. Chalon (Ch. 27) et notre collègue A. Decroly (22-365) décrivent un denier de Henri l’Aveugle, comte de Namur. L’auteur analyse les symboles accompagnant les sujets principaux du droit et du revers. Au terme d’une analyse pointue, il replace et justifie la frappe de ce denier dans son contexte historique tout en précisant la date de son émission, 1182.
Le synode de 1133 à Saint-Trond et son denier
Un denier frappé par l’abbé Rodolphe de Saint-Trond [1108-1138] s’inscrit pleinement dans la symbolique du XIIe siècle. Il a été émis, en 1133, à l’occasion de la tenue d’une session synodale ecclésiastique en l’abbaye de Saint-Trond.
La cathédrale de Liège sur un denier du Brabant - Restitution de ce denier au duc Godefroid III [1143-1190]
Un denier brabançon (DW.21) attribué par A. De Witte au duc Henri Ier [1190-1325] est restitué à son père Godefroid III [1143-1190]. L’examen et l’analyse critique permettent, sans ambiguïté, d’y reconnaître la cathédrale de Liège et d’en situer la frappe à l’occasion de la visite royale de Henri VI à Liège en 1182.
Les deniers du duc de Brabant Godefroid III [1143-1190] et la chapelle palatine
Deux deniers du duc Godefroid III de Brabant présentent au revers une gravure illustrant la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle. Ces deniers s’inscrivent dans une tradition symbolique déjà bien établie au XIIe siècle. Description de ces deniers et des circonstances à l’origine de ces émissions.
Considérations sur un artéfact monétaire huguenot – un mode particulier de frappe
L’examen d’une monnaie attribuée aux huguenots de France révèle un mode de « frappe » particulier au moyen d’une machine fort peu documentée. Alors qu’un travail séquentiel, flan par flan, est induit par les rares allusions à ce procédé, une autre mode opératoire pourrait cependant être avancé.
Le denier à la légende NEPANTI de Philippe I de Tarente [1294-1331]
Un denier au châtel tournois attribué à Philippe 1er de Tarente et réputé frappé à Lépante porte en légende du revers le nom NEPANTI. Quelle pourrait être l’origine de cette dénomination ?
Proposition d'ajustement de la chronologie des esterlins aux deux lions du Brabant
Un esterlin aux deux lions accostés, émis par Gaucher V de Châtillon en l’atelier de Morialmé, replacé dans le contexte historique, conduit à revoir la période d’émission des esterlins émis par les ducs Jean 1er et Jean II de Brabant.
À propos des saintes reliques sur les deniers liégeois
Les thèmes développés sur les deniers liégeois sont nombreux. Parmi ceux-ci, les évocations des saintes reliques occupent une niche particulière. Les deniers frappés au XIIe siècle offrent une belle série d’exemples ; ceux-ci sont évoqués dans cette notice.
Baudouin Ier de Namur [1189-1195], le denier de 1190 et son titre de marquis de Namur
Une étude et une fine analyse des symboles et des gravures du droit de ce denier conduisent à attribuer la frappe de ce numéraire à Baudouin Ier de Namur (ou Baudouin V de Hainaut). Tout comme le pressentait R. Chalon et contrairement à la réflexion de A. Decroly dans son travail sur Namur, l’auteur propose une attribution définitive à Namur.
La reconstruction de la cathédrale de Liège après 1185.
La cathédrale romane Sainte-Marie-et-Saint-Lambert de Liège a été détruite par un incendie en 1185. Elle fut alors reconstruite en style gothique. Une belle série de deniers illustre la chronologie des travaux lesquels sont en parfaite concordance avec les observations des fouilles archéologiques.
Deniers de Henri Ier de Brabant DW 28-29 - collégiale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles ou Saint-Pierre de Louvain
Plusieurs deniers brabançons frappés au XIIe siècle montrent sur leurs revers des édifices religieux. Ils évoquent les collégiales de Saint-Pierre de Louvain et des Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles. L’occasion est ici saisie pour des commentaires quant à leurs caractéristiques architectoniques mais aussi pour commenter leur symbolisme et les événements historiques ayant suscité leur frappe.
Faux-monnayage et répression en principauté de Liège
Le faux-monnayage a, de tout temps, constitué une préoccupation majeure pour les souverains et l’autorité. La principauté de Liège ne fait certainement pas exception à la règle. Dans cet article, cette atteinte au droit régalien est examinée pour la période s’étendant du XVe siècle à la fin de l’Ancien Régime. Répression, poursuites, jugements et condamnations y sont largement évoqués.
Alexandre de Juliers - Les synodes de 1129 et 1131 sur une obole et deux deniers liégeois
Deux deniers et une obole présentent sur leurs revers un bâtiment caractéristique dont le thème ne fut jamais repris pour d’autres émissions monétaires. Des symboles secondaires indiquent que ces émissions ne sont que la publicité et la commémoration de synodes judiciaires tenus à Liège en 1129 et 1131 concernant l’abbaye de Saint-Trond
Billet de confiance liégeois de 50 sols et assignats
Lors de la seconde occupation française de la principauté de Liège en 1793, on vit apparaître dans la circulation monétaire un billet de confiance échangeable contre des assignats. Cette étude retrace les origines de la Révolution liégeoise et les événements découlant de la présence française en principauté ainsi que les espoirs du peuple liégeois en la République. Cette émission d’un billet de confiance est analysée dans les détails.
Les types bléso-chartain et chinonais revisités - une autre explication
Les deniers et divisionnaires au type bléso-chartrain parfois appelé au type chinonais sont réputés représenter une tête dégénérée ou stylisée. Cette étude, replaçant ces types en contexte, débouche sur une autre explication quant à l’origine de ce type. L’occasion de suggérer la correction de certaines erreurs d’attribution ou d’interprétation est également saisie.
Les deniers à la légende GENCLIACO pour Gembloux (Belgique) ou ?
Une analyse multicritère et indirecte conduit à suggérer l’origine probable d’un denier post édit de Pîtres, connu à cinq exemplaires et à la légende GENCLIACO, attribué jusqu’à présent mais très incertainement à Gembloux ( Belgique - province de Namur).
Poids de marchandises de la ville de Mons - Poids non répertorié de 1/10 livre
Étude et identification argumentée d’un poids de ville de marchandises proposé en vente publique et décrit comme non identifié et inédit. Artéfact désormais attribué à la ville de Mons en Hainaut.
Des marques particulières sur des monnaies de Philippe le Beau
Des marques, restées inexpliquées à ce jour, sur l’écu de Touraine dans le blason de Philippe le Beau sur ses monnaies issues des 7ème et 8ème émissions ont attiré notre attention : une tentative d’explication.
Double patard de Philippe le Beau - 7e émission d'Anvers - les gravures
Quelques petits détails relevés dans la gravure du droit de ce type monétaire
Les plombs de la Compagnie des Indes Orientales Françaises
Les plombs de scellé sont portés à notre attention par le monde de la détection. Parents pauvres de la numismatique par leur usage unique et le métal, mais néanmoins empreintes de l’Histoire, ils sont peu documentés et leur identification est souvent succincte voire douteuse ou erronée. Une analyse plus méthodique de quelques plombs attribués à la Compagnie française des Indes orientales apporte d’autres informations plus précises.
De Tournai à Herstal, naissance et fin du royaume mérovingien
Lors de la désagrégation de l’Empire romain d’Occident, les Mérovingiens ont réussi à prendre le pouvoir sur une partie de l’Europe occidentale où ils ont régné pendant quelque 300 ans. Mais, on oublie souvent que la région qui a donné le premier roi à cette dynastie est également celle d’un homme qui y mettra fin, et cette région deviendra la Belgique.
Réattribution à Charles VI, roi de France, des agnels d'or frappés à Tournai erronément attribués à Charles VII
Ces dernières décennies, l’hypothèse selon laquelle la présence d’une ligne de terre au droit des agnels d’or caractériserait les exemplaires frappés sous Charles VII, roi de France [1422-1461], s’est progressivement imposée. Cette hypothèse n’est pourtant étayée que par des arguments très peu convaincants et ne résiste pas à une analyse détaillée qui permet de réattribuer indubitablement à Charles VI [1380-1422] tous les exemplaires frappés à Tournai aujourd’hui connus.
Deux jetons particuliers de la ville d'Ypres
La collection des monnaies découvertes dans les décombres de la ville d’Ypres après la Première Guerre Mondiale, exposée au « War Heritage Institute », contient deux jetons rares, voire rarissimes, dont le contexte historique est sans rapport avec le conflit en question. Ces artéfacts sont à peine documentés ; cet article propose un complément explicatif.